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Cheesecake vs Balance
7 janvier 2010

Carnet de régime: jour 81

 

home_soldes

 

Difficile de passer à côté. Ce sont...les soldes! Je suis de ces personnes qui fuient plus les magasins de fringues qu'autre chose. Et encore plus en cette période. Je ne serai pas celle qui ira me battre pour un chemisier à - 25%, ou un pantalon à "-50%....tu te rends compte!!!!!!!!!"

Et toute cette agitation commerciale m'a fait penser à quelque chose. A cette corvée que c'est, quand on ne rentre pas dans la "norme vestimentaire", de s'habiller parfois.

Picture it. Imaginons la scène. C'est limite la boule au ventre qu'on commence à arpenter le centre commercial où s'enchaînent les boutiques de vêtements. La boule au ventre car on sait qu'on risque bien de ressortir sans sacs, mais avec une mini-dépression ou une envie de se faire une liposuccion express.

Tout le monde l'a vécu.

Il y a ces magasins que j'appelle "pour anorexiques" où on rentre pris d'une naïveté déconcertante et où l'on s'étonne après qu'il n'y ait rien pour nous. Dans ces boutiques, tu fais un 40 tu es obèse. Alors autant éviter ces lieux, pour notre santé mentale.

Il y a ensuite ces magasins "loto", où l'on a de la chance une fois sur trois. Parfois, on trouve ce que l'on veut, facilement, car ils ont eu l'intelligence de sortir une collection avec des grandes tailles. Alors en confiance, on entre une nouvelle fois, on rendrait limite son sourire à la vendeuse prête à nous sauter dessus pour "nous aider". Et là, c'est la catastrophe. Car on a trouvé le modèle qui nous plaît, mais on a beau chercher, refaire la rangée du vêtement dans tous les sens, il n'y a plus notre taille. J'ai souvent la pensée "Mais toutes les grosses sont déjà passées ou quoi?" (je me compte dedans en disant ça) ou bien quand je suis plus zen "Voilà, et après on va nous dire que la taille moyenne c'est un 40...si oui, pourquoi toutes les tailles entre 42 et 48 sont parties?".

Et puis il y a ces magasins "essaye et tu verras". Dans ceux-là, il y a la taille voulue. Donc l'esprit guilleret, on se dirige vers les cabines d'essayage, en se disant que c'est bon, on l'a notre vêtement! En cabine, on vérifie bien que le rideau (pourquoi est-il toujours trop petit d'ailleurs pour la largeur de la cabine?) ne dévoile pas la totalité de notre intimité, et puis vient le moment fatidique. Et là, on a plus souvent une mauvaise qu'une bonne surprise. On a pris un 46 parce qu'on se dit que ça ne peut qu'aller. Et voilà que le pantalon s'arrête au niveau des fesses, que le pull bloque aux épaules, que le chemisier ne ferme absolument pas. A ce moment là, c'est souvent une insulte qui sort. Du fond de notre cabine, loin des regards de la vendeuse et des autres clients qui aimeraient voir notre accoutrement, on se regarde dans le miroir. Et là, l'incompréhension. L'effarement. "Je me suis trompée de taille? Ah non...bah pffff...et merde alors!". Il faut se rendre à l'évidence: ce con de couturier ou de styliste dans son usine a sous-taillé toute la collection. Et nous, on se retrouve avec un 44 qui devient un 46 ou 48. Ou alors avec rien du tout puisqu'au dessus, c'est simple, y a pas! 

Et encore, je ne parle là que des magasins "communs", où on parvient tout de même à s'habiller quand on ne dépasse pas le 48, et encore. Il y a eu du progrès de fait ces dernières années, c'est incontestable. Je me souviens que parfois, plus jeune, je ne regardais pas s'il y avait ma taille dans le vêtement qui me plaisait. Mais plutôt s'il y avait ma taille en premier et si au final, le vêtement ne me déplaisait pas trop. Toute une nuance. Et ça, c'est un peu difficile à vivre à certains moments. 

Alors quand je vois ces soldes, et ces gens qui se bataillent pour un jean Zadig & Voltaire taille 36, je me dis que je n'y suis pas encore. Que je n'y serai, question de morphologie, certainement jamais. Ca ne m'intéresse pas non plus. Mais bon, pouvoir entrer dans un magasin sans se demander si l'on va sortir avec l'envie de se pendre ou de faire une grève de la faim, j'ai assez hâte d'y parvenir. De pouvoir me plaindre pour rien, parce que le 40 qui m'ira pourtant bien me semblera un peu trop serré. Oui, honnêtement, j'ai hâte. Même si je n'irai certainement pas pour autant me lever aux aurores pour faire l'ouverture d'une boutique pendant les soldes, ça fera du bien de pouvoir s'habiller comme je veux, sans des problèmes de taille permanents.


Alors pour arriver à ça, il faut continuer. Rester motivée. Garder le cap. Et que le cheesecake attende.

 

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Commentaires
S
Tu as oublié les fois où un truc coup de coeur te vas, et que d'un coup, tu t'aperçois qu'il y a un petit défaut..et c'est le dernier modèle. lol<br /> Mais sinon oui..je comprend ces galères vestimentaires, mais bientôt ça sera de moins en moins un souci, et après juste un mauvais souvenir ;) Courage! Tu y arriveras et après, j'arriverais peut-être même à te traîner pour une aprem shopping (oui, "aprem" comprend plus de 2h..lol) Bisous^^
Cheesecake vs Balance
  • Le récit d'une perte de poids, au fil des humeurs, des craquages, des joies, des envies de jeter la balance par la fenêtre... Mieux manger, bouger, et se sentir mieux dans son corps et sa tête! Le récit d'un bout de vie, l'envie de partager...
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