Carnet de régime: jour 135
Et oui, pour la première fois, je n'ai pas posté hier. Une petite page blanche dans mon carnet de régime, si on ne compte pas les jours où j'étais sans ordi parce qu'absente. J'aurais pu la rattraper mais non, toute aventure a aussi besoin de ces petites pauses, de ses petits écueils. De ses ratés aussi.
Car voilà, j'ai déconné en ce début de semaine. Cela montre que tout le travail psychologique, pour acquérir plus de force mentale et enregistrer les changements n'est pas encore terminé.
Pour être plus claire, je vais avoir jeudi ainsi que tout ce week-end de nombreuses tentations. Et si je n'avais pas déconné et mangé en début de semaine, j'aurais pu aborder tout ça avec plus de sérénité. Mais non, le petit diable cuistot sur mon épaule gauche a fait des siennes et m'a convaincue qu'un plat de pâtes aux fruits de mer, suivi d'un peu de glace en dessert ne me ferait pas si mal que ça. Et que d'ici jeudi, ça irait. Sauf que ce petit diable m'avait caché que mardi soir, je me serais retrouvée à la maison super fatiguée, avec juste envie de manger quelquechose de réconfortant et de bon. Il m'a juste murmuré que ça irait, que je me rattraperai. Donc petit plat riz, courgettes et viande hachée (là, ça passe) avec une petite assiette sucrée en dessert (glace, petits biscuits et noix de coco sucrée). Alors le plat, il était plutôt sain mais le dessert j'aurais pu m'abstenir. Mais je l'avoue: je n'avais aucune volonté. Et je n'avais pas mangé des frites avant donc je me disais que ça passerait.
L'erreur que j'ai faite c'est de monter sur la balance ce matin. Et là, en quelques secondes, je crois que je me suis virtuellement prise un direct, un crochet et un uppercut jusqu'au KO. Car je sais que j'ai un métabolisme très particulier, qu'en plus j'avais mangé tard hier, mais là, je n'ose même pas dire le poids qui m'a été annoncé par le juge balance ce matin. Une reprise fulgurante. Honteux. Misérable. Pathétique.
Alors je ne suis pas pour autant déprimée mais plutôt en colère contre moi. Car si je n'avais rien de prévu d'ici la pesée de lundi, il n'y aurait pas de souci. Mais là, entre la journée de jeudi en partie passée dans un salon parisien bien connu où il y aura de la nourriture tous les deux mètres (un indice? Meuh), et puis ce week-end qui arrive.... Un seul mot me vient à l'esprit: argh. Ou non, un deuxième aussi: aaaaaaaaaaaah!
Enfin bon, on va faire le maximum. Et puis il va falloir que je fasse une petite introspection car ça commence à devenir lassant de toujours tourner autour de cette barre des 80 kilos. C'est déjà très bien pour moi car cela n'était pas arrivé depuis longtemps mais ça ne suffit pas. Oh non, ça ne suffit pas. Donc il va falloir réfléchir vraiment à ces petits repas "de gala" que je m'accorde, alors que je ne suis pas encore en phase de stabilisation. Il faut savoir se faire plaisir mais pas à outrance. Donc je le sais, I fucked up. Je ne culpabilise pas trop mais je suis surtout agacée par mon manque de réflexion sur ce coup.
Enfin maintenant c'est fait. Il faut juste rattraper à présent. Et le cheesecake, plus que d'autres jours là, il attend.